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17 mars 2016

06/03/2106

40ème jour en mer pour l'équipage de la Grande Expédition ! Malgré les tentatives d'installer un 3ème poste de rame en fixant la barre, l'équipage doit continuer d'avancer avec seulement 2 rameurs, pour stabiliser le bateau dans une mer avec de la houle. Aujourd'hui, une vingtaine de dauphins se sont joints à eux. Les conditions météo s'améliorent un peu, mais restent peu favorables. 

La maman de Lucie, Mylène (sa soeur), Fabien (son grand frère) et Valentin (l'inconnu du lagon) sont arrivés en Guadeloupe hier, pour accueillir Lucie à son arrivée, prévue dans une semaine environ. La photo en pièce jointe, a été prise cette après midi depuis la plage du Datcha, au Gosier.

Extraits du blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

29/02 : Dépassés par la patrouille (de dorades)
Ils encaissent bien les difficultés et profitent de ces moments très calmes sans vent ni vague pour échanger sur la vie, leurs histoires , leurs projets. Gageons que des projets de vie commencent à prendre forme aujourd’hui ! En attendant de pouvoir les mettre en œuvre, ils se satisfont du fait que le bateau continu malgré les difficultés à avaler les miles, et sont heureux de pouvoir atteindre les 1000 km à l’arrivée demain.
Bien sur, chacun préférerait que les éléments se remettent en ordre et se comportent comme de saison pour clôturer cette belle traversée, mais ils peuvent dès à présent être très fiers de tout ce qu’ils ont eu à endurer jusqu’à présent.
Ce soir (après midi sur place), ils ont eu droit à un spectacle impressionnant : une dizaine de dorade coryphènes les ont dépassés et se sont livrées à une joute nautique, zébrant la mer lisse de leurs robes jaunes et bleues. Un spectacle également très appétissant, la chair de ces gros poissons étant délicieuse.

01/03 : A 1 000 km de l'ilet Gosier en Guadeloupe
Tellement près mais en même temps tellement loin. S’ils continuent d’avancer dans le bon sens, c’est toujours à vitesse réduite et sans grand espoir d’amélioration. Le vent est capricieux et rarement présent. A bord les bobos d’usure commencent à se faire sentir, avec notamment des douleurs aux articulations, des problèmes rappelant l’arthrose et des gonflements aux articulations liés au sel. Ils s’ajoutent aux brulures et ampoules de rigueur. Avec la mer d’huile, les bleus sont moins nombreux et commencent à se résorber.

02/03 : C'est l'heure du bain ! 
Certains d'entre vous l'auront peut être remarqué, le bateau a été arrété deux heures durant aujourd'hui. Pas d'inquiétude, il s'agissait d'une petite baignade associée à un nettoyage de coque du bateau. Avec la chaleur écrasante et l'absence de vent (le rédacteur étant arrivé en Guadeloupe confirme), l'équipage a décidé de s'octroyer une petite pause d'une heure pour relacher un peu les corps fourbus et les esprits fatigués. Un petit bain qui permet de se détendre et de repartir du bon pied dans la pétole qui ne montre pas de signe de se lever. 

03/03 : Contre les éléments
Le vent s'est un peu levé en fin de journée (midi sur place), mais orienté nord (et donc, les poussant sud). Avec, les vagues se sont mises par le travers. Ils ont essayé d'installer la dérive pour contrer les éléments, mais l'avancée est difficile. Les courants s'y sont également mis pour ralentir encore plus le bateau. L'ambiance est un peu morose à bord alors que la Guadeloupe est si près. 

4/03 : Les dauphins montrent la fin du tunnel ?
Hier nous avons laissé un équipage fatigué, ayant souffert une journée avec un vent légèrement contraire et une dérive importante vers le Sud liée à un mauvais grain et ne parvenant à fixer ni la dérive ni la barre de façon satisfaisante. La météo ne s'est pas arrangée aujourd'hui. Le vent reste complètement absent, avec une nuit particulièrement calme durant laquelle la mer était un véritable lac. deux dauphins sont venus dire coucou au bateau ce midi (heure locale) et notre homme poisson du bord (Francesco) a attrapé son action-cam et a sauté à la mer, nageant avec ses deux copains du moment. Ils nous assurent que le résultat est saisissant.

06/03 : Recalage nord et houle croisée
Après avoir parcouru 2 400 miles nautiques sur l'eau, on serait en droit de penser que les 400 derniers miles nautiques seraient une formalité.Si la dernière semaine nous a appris quelque chose, c'est que ces derniers coups de rames ressembleront plus à un calvaire qu'une ligne droite triomphale. Avec les conditions qui restent très anormalement calmes, l'équipage paie l'addition des difficultés cumulées depuis le départ (blocage de Lucie, problèmes électriques, prise d'eau dans les parties communes et panne de pilote notamment). Ce matin le vent est revenu quelques heures, mais dans le mauvais axe et ce suffisament pour créer une houle croisée ne permettant plus de naviguer sans barreur. Le vent est reparti se cacher cet après midi, ce qui a permis aux navigateurs de reprendre leur labeur sur une mer assagie, mais avec un système de blocage de barre finalement peu robuste et dans ces conditions finalement peu satisfaisant. C'est donc en 2 x 2 qu'ils ont poursuivi la journée.

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